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Eau douce
Sans être un véritable aliment - puisqu'elle ne contient aucun glucide, lipide ou protide susceptible de fournir la moindre énergie - l'eau douce n'en demeure pas moins un nutriment essentiel à la vie. C'est en effet grâce à elle que notre organisme utilise l'énergie des aliments proprement dits et que l'ensemble de nos fonctions biologique peut fonctionner correctement.
1) L'eau douce par voie générale interne ―
L'eau douce en général - celle qu'on boit tous les jours sous une forme ou sous une autre - est l'une des toutes premières thérapeutiques naturelles qui soit. Car, comme le disait un autre illustre biologiste il y a quelques années : La biologie a oublié l'eau comme le fait un poisson au fond de la mer. A nous de vous mettre - ou remettre - en mémoire l'essentiel sur cette eau qui constitue, avec l'oxygène de l'air, le tout premier de nos besoins vitaux et qui, en outre, est absolument indispensable pour se bien et mieux porter.
Tout le monde connaît par cœur la définition de l'eau apprise à l'école primaire : Liquide incolore transparent, inodore et sans saveur, complétée ensuite au lycée par la notion chimique qu'elle est la résultante de la combinaison d'une molécule d'oxygène et de deux d'hydrogène selon la célèbre formule que tout le monde connaît également : H2O. En réalité, cette définition générale recouvre toutes sortes d'eaux qui, selon les nombreux éléments qui entrent dans sa composition, peuvent avoir des applications et des usages très variés. Non seulement l'eau du robinet n'est pas la même partout, mais il y a aussi des eaux de table, des eaux de sources, des eaux minérales et des eaux thermales. Chacune de ces eaux possède ses indications particulières, les unes nous sont indispensables de façon quotidienne, les autres seulement dans certains cas maladifs bien précis.
Dans notre organisme, ce sont des "flots" d'eau qui circulent en permanence à travers tous les tissus et qui participent à toutes les fonctions vitales - tout particulièrement à la digestion et à l'élimination - en apportant certaines substances biologiques fondamentales mais surtout en éliminant les déchets organiques au niveau de chaque cellule, car il faut bien savoir que le rôle fondamental de l'eau se situe au niveau de ce qu'elle emporte. Pour que tout fonctionne parfaitement, ce "flux" doit être constamment et rapidement renouvelé. Même si les aliments quotidiens en apportent une part non négligeable, notamment les légumes et fruits usuels qui en contiennent tous un fort pourcentage (plus de 80% en moyenne), cela n'est pas suffisant et il faut en absorber directement par ailleurs.
Des centaines de pages seraient nécessaires à expliquer le pourquoi et le comment de l'intérêt de l'eau dans la prévention et la guérison de nombreux troubles et maladies. Nous nous limiterons donc dans cet exposé, dont le but est surtout pratique, à vous donner les notions simples et fondamentales qu'il vous faut bien connaître pour conserver au mieux votre capital santé grâce à l'eau.
Quelle eau ? |
Ce peut être de l'eau d'adduction potable qui alimente nos robinets : contrôlée et saine, elle est dans la grande majorité des cas bonne à boire sur le plan sanitaire dans le cadre des normes réglementaires de qualité mais, malheureusement, pas toujours sur le plan gustatif.
Un petit "truc", simple et naturel, pour atténuer considérablement - voire éliminer - le désagréable goût de chlore |
C'est encore cette eau qui est la plus consommée en France actuellement. Compte tenu des problèmes croissants de pollution des eaux pompées par les compagnies spécialisées dans leur traitement, nous vous recommandons, par mesure de sécurité complémentaire, de purifier l'eau de votre robinet destinée à être bue ou à préparer les aliments - éventuellement pour la toilette si elle est très chargée en chlore qui est agressif pour la peau - avec des appareillages de filtration largement commercialisés actuellement faisant appel à divers procédés parmi lesquels le charbon actif associé à l'osmose inverse constitue à nos yeux le meilleur choix.
Ou bien une eau de table, qui est tout simplement une eau potable ordinaire traitée, désinfectée et mise en bouteilles, en sachant tout de même que ce traitement et cette mise en bouteilles multiplient le prix de l'eau du robinet par 300 et plus !...
Ce peut être encore une eau de source naturelle prise directement à l'émergence de sources déterminées - l'origine est toujours précisée sur les étiquettes - mais non classées et sans effets thérapeutiques bien définis, eau qui, à la différence de la précédente, n'est pas traitée.
Ou, enfin, une eau que l'on peut qualifier d'hygiène et de régime, portant le label d'eau "minérale" accordé par les pouvoirs publics en raison de ses vertus thérapeutiques reconnues par l'Académie de Médecine. Ce sont des eaux qui doivent bien sûr, elles aussi, être embouteillées à l'émergence même de la source, avoir une composition constante - toujours indiquée sur les étiquettes - et, bien entendu, être bactériologiquement saines sans subir aucun traitement particulier. Il existe en France un très grand nombre de ces eaux minérales qui sont commercialisées en bouteilles parmi lesquelles il faut distinguer celles qui sont peu minéralisées et qui peuvent être bues de façon continue et prolongée comme les eaux plates d'Évian Cachat*, du Mont Rouscous*, de Vittel Grande source* ou de Volvic* pour ne citer que les plus connues, et celles qui sont fortement minéralisées, comme - par exemple - les eaux gazeuses d'Appolinaris*, de Badoit*, de Didier*, de Vichy source État Célestins* et source Saint-Yorre*, et les eaux plates de Contrexéville source Pavillon* et de Vittel source Hépar* qui, elles, ne doivent pas être bues de façon continuelle, mais seulement en cures de 3 ou 4 semaines en fonction d'indications bien précises. Si vous avez le moindre doute, informez-vous auprès de votre médecin qui saura vous dire, suivant votre état de santé qu'il connaît bien, quelle est l'eau qui vous convient le mieux.
De toutes façons, choisissez toujours une eau parfaitement pure dont le goût vous plaît en combinant ou en alternant - si nécessaire - diverses sources afin de profiter d'un apport optimal de minéraux et oligo-éléments, chaque eau ayant une composition minérale spécifique plus en moins riche en ces substances indispensables au bon fonctionnement physiologique de votre corps.
En quelle quantité ? |
L'organisme élimine en moyenne 2,5 litres d'eau par jour par les urines, les selles, l'expiration, l'évaporation cutanée et la transpiration. Comme l'alimentation par sa concentration en eau apporte en moyenne 1 litre, il vous faut donc en boire approximativement au moins un litre et demi par jour - quel que soit le type d'eau que vous utilisez - avec une quantité optimale de deux litres, mais cette quantité peut - et même doit - être largement augmentée dans certaines circonstances :
- climatiques (pays chauds et plus particulièrement ceux qui sont humides) ;
- activités physiques particulières (travaux de force, activités sportives, etc.) ;
- maladives (notamment les affections sources de fièvres élevées, de vomissements fréquents ou de diarrhée
profuse) qui provoquent une transpiration abondante ou une perte d'eau importante par voie digestive ;
- surcharges pondérales qui impliquent un verre de 125 cc minimum en plus par dizaine de kilos au dessus du
poids physiologique normal.
A ce propos, nous vous signalons que la perte de poids ponctuelle constatée après une séance de sauna est uniquement en rapport avec la perte d'eau artificielle qu'elle provoque et pas du tout avec la "fonte" des graisses que vous pourriez avoir en excès. Dés réabsorption de cette eau artificiellement perdue - ce qu'il vous faut absolument faire après chaque séance pour respecter votre bon équilibre biologique - votre poids redeviendra ce qu'il était juste avant. Faites donc du sauna pour "éliminer" ou, tout simplement, pour votre plaisir, mais certainement pas pour maigrir !...
Une telle ingestion d'eau permet une bonne élimination régulière des déchets par tous les émonctoires (principalement les reins avec l'urine et l'intestin avec les selles), élimination sans laquelle ils s'accumulent dans l'organisme, accumulation qui est à l'origine de nombreux désordres métaboliques générateurs secondairement de troubles maladifs plus ou moins graves. Elle évite, en outre, une trop forte concentration de certains sels minéraux dans les urines à l'origine de nombreux calculs rénaux avec les complications graves qui en résultent. Si toutes les personnes qui boivent peu d'eau ne souffrent pas systématiquement de coliques néphrétiques - fort heureusement car il y aurait alors beaucoup de monde à souffrir de ces abominables "douleurs frénétiques" -, en revanche il est toujours constaté que les personnes qui en souffrent ne boivent pas suffisamment d'eau journellement. Sachez bien que boire beaucoup d'eau ne fatigue en aucune manière les reins mais que, bien au contraire, cela favorise grandement leur travail d'épuration.
Combien de gens ne boivent pas assez d'eau (notamment les femmes) du fait d'idées fausses solidement ancrées dans leur esprit. Nous pouvons vous assurer, Mesdames, que boire de l'eau dans les quantités recommandées plus haut ne fait pas "gonfler" ou grossir. C'est exactement l'inverse : pour maigrir - quand cela est nécessaire évidemment - il faut toujours en boire abondamment. L'eau est un excellent diurétique naturel qui ne comporte aucun danger (contrairement aux diurétiques chimiques qui sont encore trop souvent prescrits dans des indications où ils ne s'imposent pas toujours). Il vous faut donc en user sans aucune parcimonie. C'est en effet en buvant davantage d'eau que vous parviendrez à éliminez celle que vous avez en excès. Ce n'est pas un paradoxe : le fait d'augmenter la sécrétion urinaire permet non seulement un meilleur "lavage" de l'organisme, c'est-à-dire une meilleure élimination des déchets et des toxines, mais provoque une sorte d'effet d'entraînement. En effet, votre organisme qui, par sécurité, stockait de l'eau du fait que vous ne lui en fournissiez pas assez, n'a plus besoin d'assurer cette réserve devant cette abondance retrouvée. Il faut parfois plusieurs jours pour que le processus se déclenche - le temps que votre organisme reprenne vraiment "confiance" !... - et il ne faut surtout pas s'arrêter si une légère sensation de "gonflement" se produit au début d'une ingestion d'eau quotidienne plus importante qu'à l'accoutumée, une "débâcle" urinaire survient au bout de très peu de temps et tout rentre alors dans l'ordre. L'idée également répandue que la femme "retient" l'eau est totalement fausse : elle repose uniquement sur le fait que certaines femmes retiennent effectivement un peu d'eau dans leurs tissus à la fin de leur cycle menstruel, mais cette eau est reperdue le plus naturellement du monde tout de suite après la survenue des règles ; il n'y a donc pas lieu de vous inquiéter de ces éventuelles petites prises de poids "physiologiques" qui se produisent au cours de ces périodes là.
Remarque importante : Quand vous avez un doute quant à la qualité sanitaire d'une eau à boire - ce qui arrive souvent à l'occasion d'un voyage à l'étranger dans des pays en voie de développement - et que vous n'avez pas la possibilité d'en trouver en bouteilles (et, quand vous en trouvez, de bien vérifier que le bouchon ou le capsulage sont indemnes de toute ouverture antérieure), sachez qu'il existe des produits (Aquatabs* par exemple que vous trouverez en pharmacie) qui permettent très facilement de la rendre potable en quelques instants. Nous vous recommandons donc vivement d'en emporter dans votre valise pour éviter divers problèmes de santé, certains peu graves comme la fameuse diarrhée aiguë du voyageur - bien connue sous le nom de "turista" - qui gâchent tant de vacances, mais également d'autres beaucoup plus sévères comme une hépatite ou une typhoïde qui peuvent, eux, vous gâcher définitivement la vie ultérieurement.
Quand et comment boire cette eau ? |
Il faut boire de l'eau tout au long de la journée et ne jamais manquer une occasion de le faire. De préférence après et entre les repas, tout en sachant que, sauf raisons particulières, boire modérément de l'eau en mangeant ne présente aucun inconvénient, seul l'excès est déconseillé dans la mesure où il contribue à trop diluer les sucs digestifs, pouvant entraîner de ce fait une mauvaise digestion. Nous vous signalons à ce propos que si vous souffrez d'aérophagie ou de dilatation d'estomac, vous devez éviter impérativement de boire de l'eau gazeuse, que ce soit pendant ou en dehors des repas, et que le meilleur traitement naturel de ce trouble - peu grave mais très incommodant - consiste à prendre des infusions de badiane (anis étoilé) après chaque repas, midi et soir (voir tous les détails de mise en œuvre de ce traitement en cliquant sur "Aérophagie").
Pour tous ceux et toutes celles (les plus nombreuses) qui n'éprouvent pas le besoin de boire, voilà un petit "truc" tout simple qui leur permettra de se plier sans trop d'effort à cette nécessité : dés le matin, placez en évidence, dans un endroit où vous aurez à revenir souvent dans la journée (cuisine pour les ménagères, magasin pour les commerçant(e)s, atelier pour les artisans, bureau pour de nombreux autres), une bouteille contenant un litre et demi d'eau plate de votre choix (du robinet, de source ou minérale). Le fait de voir souvent ce flacon - et de savoir qu'il devra être vide le soir - vous rappellera en permanence le "contrat à remplir". Nous savons bien que, pour beaucoup d'entre vous, la quantité vous paraît importante, mais si vous suivez le petit schéma de prise que nous vous proposons ci-dessous, vous verrez que cette eau sera absorbée, verre à verre, sans la moindre difficulté :
- le matin, à jeun, un premier grand verre à orangeade (ce qui représente 250 cc) additionné éventuellement
d'un jus de fruits à votre goût (orange, pomme, etc.) que vous absorberez lentement par petites gorgées,
absorption qui a l'insigne avantage de faciliter le transit intestinal et qui se trouve donc particulièrement
indiquée chez toutes les personnes - et elles sont légions - qui souffrent de constipation ;
- dans le courant de la matinée : deux verres normaux (deux fois 125 cc = 250 cc) ;
- au cours du déjeuner : un verre (125 cc) et un autre (125 cc) à la fin du repas ;
- dans l'après-midi : à nouveau deux verres (deux fois 125 cc = 250 cc) ;
- au cours du dîner, un verre (125 cc) et un autre (125 cc) à la fin du repas ;
- enfin, un dernier grand verre au coucher (250 cc).
Faites le compte, vous atteignez 1500 cc d'eau - soit le litre et demi indispensable recommandé - qui, répartis ainsi tout au long de la journée, ne donnent absolument pas l'impression de boire en quantité. N'est-ce pas, finalement, extrêmement simple ? Comme toujours, la seule difficulté consiste à y penser !... Mais, en l'intégrant de cette manière à votre vie quotidienne, le pli sera vite pris et vous ne pourrez bientôt plus vous en passer, cela pour votre plus grand bien-être. C'est ainsi, par exemple, qu'à l'heure actuelle, où nous sommes tous, peu ou prou, carencés en magnésium, avec les multiples conséquences maladives qui en découlent, boire de l'eau en quantité - dans la mesure où celle-ci est suffisamment riche en ce cation essentiel - est encore le meilleur moyen de pallier cette insuffisance.
A côté de cette consommation - nous dirons normale - il peut se faire que vous souffriez d'affections, notamment digestives, qui justifient des prises exceptionnelles d'eaux qui, par leur composition minérale très particulière, constituent, en dehors de leur apport hydrique proprement dit, une thérapeutique spécifique dans divers troubles et maladies. Il s'agit alors d'eaux thérapeutiques que vous boirez uniquement - car il s'agit là d'un véritable médicament - sur prescription médicale et toujours en cures limitées dans le temps :
• soit chez vous quand l'eau thermale dont vous avez besoin est commercialisée comme c'est le cas d'un
certain nombre déjà citées plus haut : Appolinaris*, Badoit*, Contrexéville source Pavillon*,Vichy
source État Célestins* et source Saint-Yorre Royale*, Vittel Grande source* et source Hépar*;
• soit directement à la source à l'occasion d'une cure thermale de deux à trois semaines pour toutes
les eaux thermales qui ne sont pas conditionnées sur le marché commercial ;
en sachant que, malgré une composition chimique absolument identique, les eaux thermales prises à la source sont toujours plus efficaces que celles mises en bouteilles du fait d'une diminution de leur ionisation et qu'une bouteille d'eau minérale ouverte doit être bue dans la journée pour en bénéficier pleinement car, au delà, l'eau s'oxyde au contact de l'air et de la lumière, ce qui lui fait perdre quelques unes de ses salutaires propriétés.
La France est le pays du monde le plus riche qui soit en stations thermales parfaitement équipées - avec d'excellents spécialistes et un personnel médical des plus compétents - à même de répondre efficacement à de très nombreuses indications médicales. Il est fort dommage que relativement peu de Français profitent de ces atouts qui guérissent souvent et améliorent toujours, en une seule cure, des troubles chroniques nécessitant habituellement des traitements médicamenteux longs, astreignants et coûteux.
Un dernier point avant de conclure. Sans doute avez-vous entendu dire qu'il existe des eaux naturellement radioactives. C'est vrai, elles peuvent contenir certaines substances ou gaz radioactifs, mais cette radioactivité ne s'exprime jamais qu'en millimicrocuries (ou milliardièmes de curie), autrement dit en doses absolument insignifiantes. Une eau naturelle, dans ce contexte, ne présente donc aucun danger et n'a rien à voir avec une eau artificiellement irradiée de façon accidentelle par une réaction nucléaire.
Nous espérons vous avoir convaincu, malgré la brièveté du propos, de l'importance de l'eau pour bien et mieux vous porter, cette eau que nous avons la chance - en plus - de pouvoir disposer en permanence à portée de main. Heureux occidentaux que nous sommes, tous les peuples de la Terre ne pouvant pas en dire autant...
Gardez toujours à l'esprit que boire de l'eau en quantité suffisante est indispensable à votre bon équilibre biologique et, par là même, pour rester en bonne santé. Sans doute n'est-il pas suffisant de "vivre d'amour et d'eau fraîche", mais il est par contre une chose certaine c'est que l'eau fraîche et l'amour sont absolument nécessaires à une vie harmonieuse et épanouie !...
Alors, buvez de l'eau, c'est simple, c'est facile et cela vous assurera pour longtemps un excellent capital santé.
Pour terminer, sachez que les boissons autres que l'eau - quelles qu'elles soient - ne sont pas du tout conseillées pour couvrir nos besoins journaliers en eau, notamment les boissons sucrées commerciales dont la consommation a explosé au cours des dernières décennies, en particulier chez les enfants et les adolescents. En effet, l'eau de ces boissons comportent toutes, à côté d'un acidulant (acide citrique, lactique ou tartrique) et quelques substances d'accompagnement (arômes et colorants) qui les différencient les unes des autres, une quantité très importante de sucre. Le fait qu'elles soient consommées le plus souvent glacées, le côté "piquant" apporté par les "bulles" et l'amertume des substances aromatiques d'accompagnement, diminuent considérablement leur goût fortement sucré et nous font trop souvent oublier cette forte teneur en sucre (voir tableau ci-dessous), apport de sucre supplémentaire dans la ration alimentaire journalière préjudiciable sur de très nombreux plans, ne serait-ce que sur le plan calorique puisque un litre de ce type de boisson apporte à lui seul entre 350 à 650 kcalories !
Apport en sucre de diverses catégories de boissons commerciales | |
Type de boisson | Quantité de sucre par litre |
Limonade | 80 à 100 g (soit 16 à 20 g pour une portion habituelle) |
Soda | 90 à 130 g (soit 18 à 26 g pour une portion habituelle) |
Tonic / Bitter | 85 à 150 g (soit 17 à 30 g pour une portion habituelle) |
Cola | 100 à 120 g (soit 20 à 24 g pour une portion habituelle) |
Evitez donc soigneusement - surtout pour vos enfants - la prise régulière de limonades, sodas, tonics, bitters et autres boissons se terminant par "cola" qui contiennent, en plus, pour ces dernières un taux de caféine non négligeable : entre 60 à 100 mg par litre !...
2) L'eau douce par voie locale externe ―
Dans le cadre de la santé, l'eau douce - ordinaire ou thermale - ne s'utilise pas seulement par voie interne. Elle est également des plus utile par voie externe :
- Dans le cadre d'une bonne hygiène quotidienne du corps. Il ne vous faut pas être avare des lavages locaux (les mains notamment), des douches ou encore des bains, car se laver journellement est très important pour la prévention de nombreuses maladies. Nous vous recommandons toutefois de donner la préférence à la douche qui peut être prise sans aucun inconvénient une fois par jour - alors que le bain, lui, ne doit pas être aussi fréquent - et qui débarrasse le corps beaucoup mieux que le bain de toutes ses impuretés (sueur, poussières, saletés diverses, sécrétions sébacées, etc.) grâce à la puissance du jet.
- Dans un cadre thérapeutique chez soi, sous forme de bains partiels (de pieds, de mains et de siège) ou de bains totaux dont vous trouverez tous les détails sur leur mode d'utilisation au niveau de leurs indications respectives dans les fiches thérapeutiques qui font appel à eux. Vous pouvez toutefois savoir, dés maintenant, que :
• les bains toniques ou stimulants sont généralement pris tièdes (entre 25 et 31° C),
• les bains sédatifs ou anti-anxiété modérément chauds (entre 32 et 34° C),
• les bains relaxants assez chauds (entre 35 et 36° C),
• les bains anti-rhumatismaux sont chauds (entre 36 et 37° C),
• et les bains amaigrissants ou anti-cellulitiques très chauds (38° C),
en sachant que cette dernière température de 38° C ne doit jamais être dépassée sans la prise de certaines précautions qui ne peuvent généralement être assurées qu'en milieu thermal spécialisé pratiquant ce type de bains.
- Dans un cadre thérapeutique en établissements thermaux, sous forme :
• de bains (en piscine ou en baignoire traditionnelle) avec jets profonds, massages à jet superficiel,
effleurage, vagues et tourbillons adaptés, etc.) ;
• de douches (en jet, filiformes, etc.) ;
• de pulvérisations ;
• et d'autres techniques variées adaptées spécifiquement à certaines indications.
Ces diverses possibilités procurent souvent des résultats rapides et durables pour tout ce qui touche notamment au système circulatoire en général, aux phénomènes douloureux ostéo-articulaires et aux problèmes musculaires. Elles trouvent donc maintes indications dans de nombreuses affections vasculaires, neurologiques, rhumatismales et traumatologiques, ainsi que dans le domaine de la rééducation fonctionnelle post-chirurgicale après une intervention orthopédique. Une cure thermale dure généralement trois semaines mais, pour bien faire, il faut prévoir, en "post-cure", un temps équivalent d'activité minimum pour permettre à l'organisme de reprendre progressivement son rythme normal.
Eau douce |
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