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Dermatose provoquée par la présence sur certaines parties du corps ou sur toute sa surface, d'un grand nombre de parasites appartenant au genre Pediculus (humanus capitis pour le pou de tête, humanus pubis pour le pou du pubis, et humanus corporis pour le pou de corps).
Les poux sont des insectes hématophages (se nourrissant de sang) responsables de maladies parasitaires fréquentes et contagieuses appelées pédiculoses ou phtiriases.
La transmission est strictement inter-humaine, par contact direct de personne à personne, ou indirect par contact de vêtements ou objets infestés.
Le pou de corps responsable des pédiculoses corporelles, vit dans les coutures et les plis de vêtements, ne passant sur la peau que pour se nourrir (cette forme très contagieuse ne s’observe plus aujourd’hui que chez les personnes vivant dans de très mauvaises conditions d’hygiène)
Le pou du pubis (plus connu sous le nom familier de "morpion") reste attaché aux poils pubiens avec une contamination qui se fait le plus souvent à l'occasion de rapports sexuels
Le pou de tête vit au niveau du cuir chevelu et pond des oeufs (lentes) qui se fixent à la base des cheveux.
Quelle que soit sa localisation, la pédiculose se manifeste essentiellement par du prurit, lié au fait que les poux se nourrissent trois à quatre fois par jour en irritant chaque fois le cuir chevelu avec leur salive qui déclenche ce besoin incontrôlé de se gratter la tête constituant le premier signe évocateur de l'infestation, confirmé par un simple examen du cuir chevelu qui visualisera la présence de poux et de lentes (plus particulièrement au niveau des tempes, du contour des oreilles et de la nuque). Le traitement est indispensable car il n'y a pas de guérison spontanée.
Nous n'abordons ici que le traitement des "poux dans la tête" - forme la plus fréquente quel que soit le pays et le milieu social - qui se rencontre surtout dans les collectivités d’enfants (écoles, garderies, colonies de vacances, etc.) contre laquelle nous pouvons vous proposer des solutions naturelles, les autres formes étant du ressort de thérapeutiques chimiothérapiques à base de lindane (Aphtiria - Elentol - Scabecid), malathion (Para Plus - Prioderm) ou pyréthrinoïdes (Altopou - Hégor Antipoux - Para Spécial Poux, etc.).
1) Comme toujours : mieux vaut prévenir que guérir.
La meilleure solution consiste donc à éviter toute infestation. Quand celle-ci existe à l'école - ce qui est malheureusement de plus en plus fréquent à l'heure actuelle - nous vous recommandons :
• d'observer régulièrement les cheveux de vos enfants ou de les passer au "peigne à poux" pour détecter l'apparition éventuelle de ces parasites
• de mettre une ou deux gouttes d'huile essentielle de lavande dans les mains et les frotter l'une contre l'autre avant de les passer dans les cheveux de l'enfant à préserver.
• de demander à vos enfants - après leur avoir toutes les informations nécessaires pour qu'ils en comprennent bien la nécessité) d'éviter les contacts directs avec leurs copains ou copines, et plus particulièrement le contact des chevelures.
Si malgré vos précautions votre enfant est infesté, voilà trois traitements naturels à utiliser en première intention avant tout autre traitement à base de produits pesticides (malathion ou pyréthrine) dont il vaut mieux évidemment se passer chaque fois que possible de le faire du fait de leur haute toxicité et de leur capacité à traverser son cuir chevelu extrêmement fin à cet âge.
• Le premier est radical. Il consiste à couper les cheveux et à raser le crâne puis à jeter cheveux, poux et lentes à la poubelle. Cette méthode est très efficace mais elle a le grave inconvénient d'obliger à avoir une tête chauve en public, ce qui est souvent difficile à vivre pour les jeunes enfants.
• Le deuxième demande de la patience. Il consiste à utiliser des peignes fins contenus dans une trousse commercialisée en Angleterre sous le nom de Bug Buster Kit. Le traitement comporte 4 séances échelonnées sur deux semaines avec une éradication totale dans plus de 50% des cas, pourcentage supérieur ou - au pire - égal à l'emploi des pédiculicides chimiques utilisées aujourd'hui comme le montre les résultats d'une importante et toute récente expérimentation clinique.
• Le troisième (adressé par une mère de famille nombreuse ayant une longue expérience pratique en ce domaine) consiste tout simplement à appliquer généreusement de l'huile d'olive sur les cheveux et le cuir chevelu à laisser en place environ un quart d'heure avant de peigner au peigne fin. Les poux ne s'accrochent plus et la colle des lentes est dissoute. Bien laver ensuite avec un shampooing doux sans utiliser de produit démêlant après le shampooing (mauvais effet avec l'huile). Le resultat est annoncé comme radical.
Dans tous les cas, une décontamination spécifique des bonnets, chapeaux et vêtements en général, de la literie (oreillers, draps, couette), des serviettes de toilette, des instruments et accessoires de coiffure est absolument nécessaire pour réduire au maximum les risques d'une nouvelle contamination indirecte.
